Pour Gilles Le Troadec
(Même si ma mémoire n’est plus ce qu’elle était avant, il me semble que cette histoire remonte aux débuts des années 30, quand il y avait encore du sol en terre battue dans les fermes de la lande Bretonne, et quand, à la messe du dimanche, on pouvait voir un océan de coiffes blanches…
Je la tiens d’un patron-pêcheur, Jean Le Saux, qui lui-même la tenait d’un conteur qui se nommait Briac Audren et qui vivait du côté de Saint-Michel-En-Grève…mais un conte reste un conte, et ce qui semble vrai l’est-il vraiment , même si, aprés vérifications, tout me semble authentique...sauf ce qui ne l'est pas....)
Maryvonne Le Bihan n’aurait jamais dû quitter Lokireg.
Elle n’avait pas eu le choix.
Dans ces temps, on prenait ce qui venait. Elle avait simplement suivi son marin d’homme, un buveur de la pire espèce. A l’époque dont je te parle, et surtout dans cette région de France, les femmes n’avaient pas droit aux mots, comment te dire, sinon qu’elles n’avaient pas la parole, quoi…. Un jour quand, à l’occasion d’un repas de famille pour la « Santez Anna » (1), Maryvonne avait voulu donner son avis sur un projet fou de partir aux Amériques, alors que son mari exposait le pourquoi de ce départ à venir, sa belle-mère, Corentine Le Coz, s’était levée et lui avait hurlé, à quelques centimètres du visage : « Ma bru, chez nous, quand l’homme parle, la femme se tait » ….
Maryvonne avait ravalé ses larmes, mit de côté son chagrin, et avait continué à vivre en s’accrochant à un espoir de temps meilleurs, d’un gentil mari quand celui-là aurait cassé sa pipe. Tu sais, dans les années trente, le travail ne se trouvait pas sous les sabots des gentils chevaux qui tiraient les charrues dans la lande Bretonne, quand était venu le temps de semer, de planter, de retourner une terre grasse souvent gorgée d’eau.
Mariée par arrangement, regroupement de terres, illusions de richesses, folies des grandeurs, même, parfois… on pourrait presque dire mariée sous la contrainte de la survie, comme souvent celles de là-bas l’étaient.
Elle ? La femme la plus généreuse, l’âme la plus altruiste, la voici qui était ravalée au simple rang de souffre-douleur. Son corps avait vieilli avant même le moment de la vieillesse, et ce n’était pas seulement l’œuvre du temps…On aurait dit qu’il avait été sensible aux méchancetés de langage de son capitaine de mari, cet homme qui ne vivait que pour la mer, et par la mer, à tel point qu’on se demandait même pourquoi il s’était marié.
Mais lui, par contre, savait le pourquoi de cette union. Il avait fait en sorte de trouver qui irait bien pour tenir en ordre son trousseau, ravauder ses grosses chaussettes, repriser le kabig, réparer les trous dans les marinières qui sentaient le poisson, même lavage après lavage.
Amour ? Rien de tout cela. On avait déjà un toit sur la tête, alors que demander de plus… ?
C’était la nécessité qui liait ces deux-là. Elle avait besoin de manger, lui de partir en mer. Lors de leur mariage dans la petite église de Lokireg, les invités à la noce n’avaient pas souri, les enfants ne s’étaient pas réjouis, même les petites statuettes du calvaire, devant l’église, avaient eu le cœur serré.
Bréval le Bihan, très probablement le meilleur marin du Finistère, peut-être même de toute la Bretagne… Un géant d’un mètre quatre-vingt-quinze avec des mains comme des battoirs, un cerveau qu’avait déjà endommagé l’alcool. Il avait été le capitaine du « MORDROUZ » (A), mais son gagne-pain, de bois et de voiles, avait tellement vieilli que la décision la plus sage avait été de le mettre en cale sèche. Le MORDROUZ avait été désarmé. Du poisson ? il y en avait pourtant à la tonne… ! Un autre armement ? « Ah, c’est vous Le Bihan, alors la vieillesse vous guette ? » Bréval en avait pris un grand coup. Les nouveaux capitaines étaient plus jeunes, plein de projets, on parlait de coopérative, d’association, d’entraide. L’homme avait tant dépensé en boisson et en paiement de dettes de jeu accumulées lors de parties de rondellig (2) toutes perdues, qu’il était acculé.
Ils avaient juste de quoi tenir deux mois, trois peut-être, grâce à ce que Maryvonne avait réussi à mettre de côté. Un patron de Plougasnou lui avait offert une place de second sur le chalutier « AEZENN VOR », (A) Le Bihan était resté trois mois. Un soir, ivre plus que d’habitude, Il avait frappé un mousse jusqu’à lui fendre le cuir chevelu. Le Bihan n’avait dû qu’à son âge de ne pas se retrouver devant les gendarmes une fois le bateau revenu au port.
Le patron de l’« AEZENN VOR » l’avait débarqué du chalutier avec un coup de pied au cul. Il avait réussi finalement à trouver un poste de mousse sur l’« ENEZ VAZ »,(A) un incroyable chalutier de la nouvelle génération, un truc du futur, avec un équipage de seize hommes et deux moteurs, un bateau tout neuf qui dépasserait en performance les autres embarcations. Adieu les voiles, adieu points de drisse, point d’amure, point d’écoute, le nouveau bâtiment avait même un vrai mécanicien dans son équipage. Le patron du bateau avait été très clair avec Bréval « t’embarques sans alcool…à la moindre incartade, je te fous à l’eau ». Le Bihan avait tenu la semaine. Le bateau avait terminé sa pêche à l’Aber Wrach, les hommes avait eu deux jours de repos, c’était peu, considérant les efforts de l’équipage et surtout la grosse mer qui avait bien souvent mis les mousses au bas des couchettes…
Chez les Le Bihan, le sol était de terre battue, l’eau était au puit, les bêtes vivaient toutes proches des hommes. C’était comme cela depuis des générations. Maryvonne avait toujours connu cette proximité et, souvent, pensait que les bêtes et elle, ne faisaient qu’une seule et même famille. Le projet de départ était arrivé, un matin, après que Bréval Le Bihan ait passé la nuit à boire à L’hôtel du Port, à l’époque où le couple habitait le hameau de Kerael, à deux kilomètres à pied, du port de ce petit village de la baie de Lannuon, pas loin de Plistin, un patelin oublié du monde : Lokireg.
Dans la famille de Bréval Le Bihan, un seul avait réussi…Ayden Kervellec., un de ses neveux qui savait lire et écrire. Il avait quitté Saint-Efflam pour partir à l’aventure. Le hasard, qui n’existe pas, l’avait mené jusqu’à Naoned, (B) le grand port sur la Loire, où Il était rentré à la Compagnie Générale Transatlantique. Cette compagnie, fondée par les frères Pereire, avait racheté l’ancienne Compagnie Nantaise de Navigation à Vapeur, et avec elle, le navire-prison « Martinière » et tout son équipage de cinquante-six hommes dont cinquante surveillants. Un des surveillants venait de mourir d’une fièvre attrapée en Guyane, Ayden Kervellec s’était trouvé au bon moment, au bon endroit. Marin et garde-chiourme. Il était, pour le moment, à l’abri de la misère et de la faim.
D’autres membres de la famille Le Bihan avaient quitté les Montagnes Noires, cette zone déshéritée et avaient gagné leur passage vers l’Amérique en travaillant, pendant un aller simple sans espoir de retour, sur un cargo à destination de New-York. A Manhattan, une petite communauté de Bretons s’était créée. C’était un lointain cousin qui avait pris la liberté de bouleverser la vie de Maryvonne et Bréval Le Bihan en leur adressant la lettre qui avait atteint le bureau de poste de Plistin, et avait été, ensuite, apportée à vélo jusqu’à la ferme où les parents de Maryvonne peinaient à vivre…
C’était le facteur qui avait déchiffré la missive. Il pensait que la lettre avait été postée entre quatre et six-semaines auparavant. Elle n’était pas datée.
« Mon cousin,
Que cette lettre te trouve en bonne santé. Tu sauras sans doute que l’Amérique passe par des moments difficiles et ce n’est pas tout à fait comme on m’avait dit. Il y a beaucoup de chômage mais je suis confiant en l’avenir. Je sais que dans peu de temps, on recherchera de nouveau des hommes forts pour travailler à la construction de bâtiment très hauts pour les bureaux et l’habitation. J’ai été employé par une société qui se nomme Starrett Brother et Eken (3) et qui a terminé la construction d’un énorme bâtiment qu’on appelle « Empire State Building » et qui a cent-deux étages. On m’a bien payé, assez pour m’acheter des vêtements de travail neuf. J’étais ce qu’on appelle ici un « sky-boy », un homme du ciel, je travaillais à grande hauteur pour boulonner des poutrelles en acier. Ici se trouve le pays de la démesure. Il y a des immigrés du monde entier. Dans le quartier ou je vis, il y a trente-sept familles de Bretons. Nous nous retrouvons une fois par mois pour ne pas perdre le contact. J’habite sur Freeman Avenue sur Long Island. J’ai des contacts pour retrouver du travail pour participer à la construction d’une prison dans le quartier du Bronx (*) ou bien pouvoir rejoindre une équipe de maintenance dans un énorme bâtiment du quartier de Manhattan qui se nomme le « building RCA ».
Peut-être le temps est-il venu de me rejoindre avec ton épousée. En dépit des difficultés, tu auras peut-être plus d’avenir que chez nous, dans ce Penn-ar-Bed qui me manque bien…(D)
Fais-moi écrire : Armel Kerbrat chez Madame Le Diberder (c’est ma logeuse), 223 Freeman Avenue, Long Island, New York et dis-moi si tu penses venir vivre ici. Il y a aussi des marins, peut être pourrais-tu trouver du travail sur un bateau ? On peut apprendre la langue, il y a des écoles ouvrières tenues par des religieuses dont certaines viennent du pays de Galles et parle une langue proche de la nôtre. Que Saint Anne vous garde, Maryvonne et toi.
Ton cousin, Armel »
Bréval et Maryvonne Le Bihan étaient, depuis l’arrivée de cette missive, en proie à une grande agitation. Maryvonne ne voulait pas quitter ni ses parents, ni sa terre, pour se lancer dans une aventure qui pouvait être sans lendemain, Bréval, de son côté, sentait que son temps en Bretagne était accompli. Bien qu’il fût un bouffeur de curé, il avait quand même été consulter le père Reffay, curé de Locquirec (C), un brave homme pétri de compassion et grand amateur de citations bibliques, que la Paroisse de Lanmeur avait placé à la tête de la petite communauté de pêcheurs et de paysans qui se réunissait dans l’église Saint-Jacques. (E)
Le vieux religieux n’avait pu que lui conseiller de prier le bon Saint-Joseph, et il avait ajouté, pour faire bonne mesure, une liste d’une demi-douzaine de Saints qui pouvaient, éventuellement, et si sollicités de la bonne façon, aider Bréval à prendre la bonne décision, et parmi lesquels se trouvaient Saint Guéthénoc, Saint Fragan et Saint Gwisiau.
Muni de des précieux conseils du curé, Bréval Le Bihan était sorti de l’église, avait retrouvé des marins d’autrefois, s’était attablé, et avait bu plus que de raison, pendant que Maryvonne était penchée au-dessus d’une lessiveuse dans la cour de la ferme. Elle l’avait décidé. Bréval ou pas Bréval, mariée ou pas mariée, elle ne quitterait pas cette terre avec laquelle, elle le savait, elle le sentait, elle avait un lien si fort que tout éloignement au-delà de l’océan lui serait fatal. Le chagrin, l’absence aussi, pouvaient tuer.
Ayden Kervellec avait fait parvenir de ses nouvelles aux Le Bihan. Il avait indiqué la possibilité pour Bréval, de rejoindre dans peu de temps l’équipage du « Martinière ». La Compagnie Générale Transatlantique recherchait un maître d’équipage pour officier sur le bateau-prison…Mais Bréval avait décliné, indiquant qu’il ne supporterait pas de convoyer des hommes dans des cages de métal, sur un navire de charge dédié au sinistres voyages vers l’enfer du bagne de Guyane.
« Je préfèrerais mourir noyé devant les rochers des Méloines que de faire ce sale boulot pour ces « Sac’h Kaoc’h » (4) de l’administration pénitentiaire. »
Bréval n’irait pas à Nantes, il ne resterait pas, non plus, en Léon (5).
Il avait soif d’aventure, envie de voir autre chose que le ciel bas des hivers Bretons. Il était temps de se fabriquer une nouvelle existence.
En dehors de l’entretien de la ferme, des travaux de couture, des messes et des vêpres, Maryvonne Le Bihan ne savait pas grand-chose de la vie. Il me semble même qu’elle n’avait jamais quitté les limites de son village, sauf peut-être une fois, pour aller, à Lannuon, voir le docteur Le Goff qui lui avait annoncé qu’elle était stérile. Peut-être était-ce mieux ainsi. Qu’aurait elle fait d’une marmaille, alors que certains jours, le buffet était vide ? De temps à autres, elle s’accordait un petit plaisir, au moment des fêtes de Saints-Patrons : tandis que Bréval buvait, elle allait danser « kof-à-kof » (6) au son du Biniou-Kozh, de la bombarde et de l’accordéon diatonique, et pendant quelques minutes, elle reprenait goût à la vie.
Dans leur petit village du bout de la Bretagne, on avait peu de nouvelles du reste du pays, et quand des nouvelles arrivaient, elles n’étaient pas bonnes. Maryvonne se disait qu’il ne faisait pas bon vivre dans cette incertitude. Plusieurs fois par semaine, elle pleurait sur sa jeunesse perdue, ses espoirs de bonheur totalement déçus. Elle avait prié Sainte-Anne et la vierge Marie en demandant de l’aide, mais les saintes avaient autre chose à faire de plus urgent et ses prières étaient restées sans réponses. Dans les grandes villes, des chômeurs tentaient de survivre. Pendant ce temps, la nature Bretonne continuait ses cycles, les marées couvraient et découvraient la plage de Pors Ar Villec, et celle des Sables Blancs. Dans le petit port de Toul An Hery, les pêcheurs s’affairaient. La crise était bien là, mais eux, au moins, pouvaient manger à leur faim. Il suffisait d’un peu de vent, et d’un départ à marée haute.
Alors, il avait bien fallu avancer, même si c’était à marche forcée. Les beaux-parents de Bréval avaient vendu un bout de champ qui faisait envie à un voisin aisé, un notaire de Morlaix, et avaient fait don de la somme récoltée au couple sur le départ.
Pour ménager les anciens, Bréval et Maryvonne étaient restés discrets sur leurs projets. Ils avaient promis de faire écrire une fois arrivés de l’autre côté de la mer. Le père et la mère de Maryvonne savaient qu’ils ne reverraient ni leur fille, ni leur gendre, mais comme c’était des cœurs forts, des êtres de granit, aucunes larmes n’avaient coulé sur leurs joues ridées.
Avec l’argent de cette vente providentielle, Il y avait de quoi payer un seul passage en troisième classe entre le Havre et New-York, et les billets de train pour les deux voyageurs qui quittaient le bercail. Ayden Kervellec, surveillant sur le « Martinière » avait fait jouer ses contacts à Nantes. Il avait trouvé du travail pour Maryvonne, qui serait blanchisseuse et travaillerait dans un atelier pas loin du port, une blanchisserie qui fournissait ses services à la municipalité et aux hôpitaux. Bréval traverserait l’océan sur un paquebot de la Compagnie Générale Transatlantique, l’« Ile-de-France ». Il n’était pas homme à regarder derrière-lui.
Ils n’iraient pas, ensemble, en Amérique, c’était simplement comme cela. La vie ne faisait pas de cadeau, tout était déjà écrit, depuis avant même que lui ne naisse ou qu’elle, ne vienne au monde… Être Breton, c’était aussi se souvenir qu’il existait des choses inexplicables…des destins tissés par des êtres dont on préférait ne pas trop parler…alors il suffisait d’accepter, c’était tout…
De son côté, Armel Kerbrat, « l’Américain », avait annoncé l’arrivé de son cousin venant de Bretagne.
Restait à savoir où, exactement, il serait finalement employé…encore fallait -il qu’il plaise au contremaître….
Bréval serait le seul Français à travailler au milieu d’ouvriers Américains, Polonais Italiens, Tchèques, Hongrois, Chinois, même, tous trop pauvres pour pouvoir retourner en Europe alors que la crise se prolongeait un peu trop longtemps au goût des économistes.
Un matin de janvier, au chant du coq, Maryvonne et Bréval Le Bihan avaient quitté la ferme de Pennénès, près du hameau de Kerael, laissant les vieux parents de Maryvonne, les yeux dans le vague, devant le puit, dans la cour. Le père Jégou était venu avec sa charrette et sa jument pour les amener jusqu’au départ de l’autocar pour Plouaret, là où se trouvait la gare. Bréval le Bihan s’était donné vingt-quatre-heures pour arriver au Havre, à temps pour son bateau.
Maryvonne savait qu’elle aurait besoin d’une douzaine d’heures pour rejoindre Nantes où l’attendait son neveu.
Il lui faudrait descendre du train à Rennes, prendre un tortillard omnibus jusqu’au port sur la Loire. Pour Bréval, en route pour l’Amérique, il devait aller Paris, changer de gare, rejoindre Paris Saint-Lazare et monter dans le train transatlantique qui l’amènerait au Havre.
Le rapide pour Paris était entré en gare de Plouaret. Majestueuse, la locomotive qui tractait le convoi, une machine à vapeur de type 231, était entourée de vapeur blanche. Maryvonne et son époux avaient avisé un compartiment de troisième classe, s’étaient assis. Ils laissaient derrière eux un petit peu de leur cœur. Comme ils ne possédaient rien, ils n’avaient rien eu à vendre. Ils étaient partis, chacun vers son destin, avec un simple balluchon, de l’espoir pour elle, presque une sorte de résignation pour lui.
Quelques minutes après que le train de Paris se soit remis en route, emportant avec lui Bréval Le Bihan et Maryvonne, née Kervella, son épouse, et alors que le convoi avait pris de la vitesse et traversait maintenant le petit bourg de Crec’h Allain, Bréval se tourna vers Maryvonne et lui dit, simplement, d’une voix sans émotion aucune : « Je sais que je ne te reverrai plus » …
Maryvonne ne sut pas s’il fallait être triste, ou plutôt s’en réjouir.
Elle avait l’impression que, pour elle, la vie commençait tout juste.
C’était il y a longtemps, dans le Trégor ? dans le Léon ? quand les billes avec lesquelles jouaient les petits gamins des écoles, étaient faites de terre cuite, peintes en bleu, rouge, vert ou jaune…
C’était il y a longtemps, quand Lokireg était encore le bout du monde…
C’était il y a longtemps, avant que Bréval Le Bihan, devenu à son tour « Sky-Boy » ne soit tué, en sortant d’un bar, lors d’une rixe entre ivrognes devant le "RCA building" où il travaillait, au 30 , Rockfeller Plaza, dans la grande ville de New York, de l'autre côté de l'océan, bien loin de la baie de Lannuon (7)
© 2020 Sylvain Ubersfeld pour Histoires Courtes.
MORDROUZ , Le Bruit de la Mer . AEZENN VOR , Brise Marine ENEZ VAZ , L’Île de Batz
Le nom de NANTES en langue Bretonne.
Les registres paroissiaux indiquent que le curé REFFAY était responsable de l’église de Locquirec dans les années 30.
Finistère
L’église de Lokireg
(*) La prison du comté du Bronx a commencé en 1934. Cette information nous aide à dater un peu mieux la période pendant laquelle se déroule cette histoire.
La Sainte Anne, considérée comme la « Mamm Gozh Ar Vretoneg », la Grand-Mère des Bretons
Un jeu de carte typique de Bretagne, un peu similaire au poker.
Authentique
Sac à merde
La région de Bretagne qui entoure Morlaix et dont Saint-Pol de Léon est la « capitale »
Ventre-à-ventre. Une façon de danser interdite par l’église.
On appelait « sky-boy », (garçon du ciel), les travailleurs « en grande hauteur » qui construisaient les grattes ciels aux Etats-Unis