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BEN GOURION

J’avais dû mettre les pieds en Israël pour la première fois en 1962. A cette époque, voyager en avion était réservé à ceux qui étaient très riches et il avait été décidé que nous traverserions en bateau pour nous rendre jusqu’à Haïfa, et de là, jusqu’à Tel-Aviv où se trouvait la famille.


Le voyage s’était fait sur un vieux « liberty ship » converti en petit paquebot à trois classes, opéré par des armateurs grecs véreux regroupés au sein de la « Typaldos Line ». Le bateau avait appartenu à la flotte de la « Grace Line » de New York et navigué dans les caraïbes sous le nom de Santa Rosa. Il s’appelait maintenant TSS ATHINAÏ et assurait la route entre Venise et Haïfa avec escales à Athènes, en Crète, et à Chypre.

Ma famille en Israël ne parlait pas Français. Le choix était limité : Hébreu, Polonais ou plus simplement langage des signes, celui que les enfin avaient donc choisi pour faire connaissance pendant que le père s’exprimait dans sa langue maternelle et évoquait avec sa cousine Irene, les souvenirs communs du lycée juif de Cracovie.


Ma tante Irène avait réussi à se soustraire au ghetto et avait rejoint la Palestine de l’époque peu de temps avant la naissance de l’état d’Israël. C’est durant le traversée sur le TSS ATHINAÏ que j’entendis pour la première fois parler de l’holocauste, cette catastrophe dont j’ignorais, à onze ans, jusqu’à l’existence. Deux juifs orthodoxes très âgés évoquaient les souvenirs des persécutions et depuis cette conversation entendue par hasard sur le pont du paquebot, j’avais consacré une grande partie de mon temps à étudier l’histoire de l’antisémitisme en général et celle de la destruction des juifs d’Europe en particulier. Depuis les années 60, je n’avais jamais arrêté…

(Le TSS "Athinaï", anciennement Santa Rosa pour la Grace Line)

Je ne le savais bien sûr pas, mais la conversation entendue sur le bateau lors de ma première visite en Israël allait être à l’origine de mon déplacement à Tel-Aviv, en tant que chef d’Escale, et allait changer ma vie pour toujours. Trente-cinq ans après avoir vu sur les murs du port de Haïfa les premières affiches en Hébreu, j’avais décidé de me reconnecter à ma culture.

Apprentissage de l’hébreu, mise en pratique de recettes de cuisine d’origine ashkénaze (1), nombreuses visites à la synagogue de la rue Copernic, petits tours rue des Rosiers pour y retrouver des souvenirs d’enfance à l’époque ou Jo Goldenberg était encore une boutique presque inconnue, fréquentation de quelques librairies spécialisées, je « bouffais » de l’hébreu du matin au soir, je cultivais l’ « ashkenazisme » (2) à tour de bras, sous le regard bienveillant de mon « mensch » (3) de père.

Il fallait apprendre à penser à l’envers, à se souvenir de l’alphabet hébraïque, retenir les chiffres, les règles grammaticales, faire la différence entre l’hébreu du quotidien et celui réservé à la religion, apprendre la bienséance en présence de juifs orthodoxes, connaitre les traditions…j’étais laïc, je me foutais pas mal des 613 « Mitzvoths » (4) même si j’avais à cœur depuis longtemps déjà de vivre le plus possible comme un « Shayner Yid » pour honorer mon père.

(Le désert du Néguev)


Mais cet intérêt pour mes racines et la culture de mes ancêtres n’avait aucun lien avec le monde du transport aérien dans lequel j’évoluais depuis 1973…

C’était en tout cas ce que je pensais jusqu’au jour où je reçus un coup de fil d’un de nos directeurs, Sam Riskin, un juif de Chicago, déplacé à Bruxelles où se trouvait le siège Européen de la compagnie.

« Nous voulons mettre en place une ligne entre l’Europe et Israël. J’ai entendu dire que tu parlais hébreu, est-ce que ça t’intéresserait de partir à Tel-Aviv pour deux ans, pour mettre en route cette opération et assurer le rôle de chef d’escale ?

J’avais eu besoin de réfléchir. Ma mère venait de mourir, laissant mon père désemparé devant sa nouvelle solitude.

Je me confiai au père en lui expliquant les options qui s’ouvraient à moi.

« Ton grand -père aurait été tellement fier de toi ! Saute sur l’occasion, c’est le ciel qui t’envoie cette incroyable possibilité ».


Mon grand père et ma grand-mère (5), tous deux habitant à Cracovie, avaient été tués par les nazis en 1942. Peut-être devais-je effectivement voir dans cette offre un « signe du ciel »

J’acceptai…

J’acceptai aussi bien sur les conditions exceptionnelles dans lesquelles j’allais être déplacé en Israël : appartement, eau, gaz, électricité, école, cours de langue, prime pour vivre dans un pays qui n’était pas totalement en paix (prime de danger).

Israël ne ressemblait à aucun autre pays ! Devenu indépendant de ses anciens maîtres Anglais le 14 mai 1948, le pays n’avait pas réussi à séparer le séculier du religieux avec sa longue cohorte de traditions bibliques établies dans un lointain passé. Le résultat pratique était que l’activité du pays entrait en léthargie du vendredi soir, première étoile, au samedi soir, première étoile. C’était Shabbat, le septième jour, le moment de repos du « créateur de toutes choses » suivant la tradition religieuse juive…et il fallait faire avec… !


Du vendredi soir au samedi soir, la compagnie aérienne nationale El AL cessait toutes ses opérations. Ses horaires de vol étaient calculés de façon à ce qu’aucun avion ne soit dans les airs pendant un shabbat, par peur de s’attirer les foudres d’une grande partie de sa clientèle constituée de juifs dits « orthodoxes ». Toutefois, d’autres compagnies, affrétées parfois par El Al faisaient voler des avions et transportait de et vers Israël de nombreux touristes peu soucieux du repos religieux hebdomadaire et désireux de se retrouver au plus vite sur les plages de Tel Aviv ou au souk de Jérusalem.

Le poids de la religion était omniprésent dans la vie de tous les jours, que ce soit au travers des magasins « Kosher », du mariage obligatoirement religieux, du divorce impossible ou terriblement long, de poids très lourd de l’establishment ultrareligieux dans les décisions politiques. Pour se marier « hors religion » il fallait se rendre à Chypre….


(L'ancien aéroport de Tel-Aviv, dans les années 1999...le chantier du nouvel aéroport était en train de commencer....)

En avril 1997, je me retrouvai à Tel-Aviv et cherchai un endroit pour vivre. Israël est un petit pays, la moindre place de parking y est très chère. Que dire alors des espaces de bureau ? J’héritai de quelques mètres carrés dans un espace d’ordinaire dédié à l’essayage des uniformes pour les hôtesses de notre agent d’handling, Laufer. Quand ces demoiselles devaient prendre des mesures pour faire retoucher jupes, pantalons, ou chemisiers, j’étais aimablement prié de sortir de mon espace de travail. Avec les « experts » que nous avions fait venir de Paris Charles-de-Gaulle, les opérations avaient été mises en place. Les experts étaient restés sur place trois semaines, le temps de transmettre le savoir et de s’assurer de sa compréhension par les néophytes. J’étais resté sur place puisque c’était mon rôle. Etrange pays dans lequel rien n’était finalement surprenant, ni le pistolet automatique à la ceinture du voisin de restaurant, ni la camionnette munie d’un haut-parleur du « Chabad (*) » qui circulait dans Tel-Aviv le vendredi après-midi, rappelant à tous l’arrivée imminente du shabbat.


Certains employés de la compagnie étaient des laïcs, d’autres étaient « religieux » et « observants », ce que l’on appelait des femmes et des hommes « pieux ». Les « pieux » ne travaillant pas pendant le shabbat, prendre en compte les préférences d’horaires des uns et des autres étaient un exercice difficile, les préférences religieuses faisant partie de la vie de tous les jours, que cela plaise ou non. Pour quelqu’un habitué à un monde du travail « laïque », il était difficile de s’en sortir sans l’aide d’un avocat spécialisé. Heureusement, la compagnie avait un accord avec un cabinet réputé situé dans le centre de Tel-Aviv et au moindre doute, je faisais valider par le conseil juridique telle ou telle décision qui aurait pu donner lieu à difficultés. Nous opérions cinq jours sur sept, y compris les samedis, comme n’importe quelle autre compagnie aérienne. La compagnie avait décidé de remplacer une allocation d’espace bloqué/réservé sur des vols commerciaux, par la mise en ligne de son propre avion, un Boeing 727-200 qui desservait Munich, Athènes et Tel-Aviv, dans les deux sens. C’était un avion-cargo de petite taille dont la cabine était limitée à l’emport de 12 positions (ULD). Les soutes de l’appareil étaient utilisées pour la transport de colis express, dont le chargement et le déchargement étaient facilités par l’accessibilité des compartiments. La situation spécifique d’Israël en particulier, et du Moyen-Orient en général, était une composante importante dans nos opérations quotidiennes. La totalité de fret devait passer un certain temps dans une chambre de décompression, une mesure demandée par les services de sécurité et à laquelle étaient soumises toutes les compagnies opérant sur l’aéroport de Ben-Gourion. Le but de l’opération étant de pouvoir déclencher, préventivement toute bombe dite « barométrique » qui aurait pu être introduite dans un chargement de marchandises par des organisation dites « terroristes ». L’histoire du pays était pleine de fait divers tragiques liés à la situation politique tendue sans discontinuité depuis l’indépendance de la nation.

(Le front de mer : Tel-Aviv)


En février 1998, les tensions entre l’Irak et Israël avaient atteint un nouveau sommet. Ce fut le moment de se préoccuper de la fourniture de masques à gaz. En vingt-quatre heures, des batteries anti-missiles « Patriot » avaient fleuri le long du chemin que je suivais pour aller de l’appartement de Ramat-Aviv à mon bureau, sur l’aéroport de Ben-Gourion. En tant que citoyen Français, j’espérais recevoir de notre Ambassade un minimum de soutien logistique. Grande fut ma déception lorsque j’ai compris que n’étant qu’« expatrié temporaire », je n’avais pas droit à une véritable protection contre le gaz mortel qui ne manquerait pas de se dégager des missiles « scuds » envoyé par le moustachu dictateur Saddam Hussein… ! Je me tournai alors vers la compagnie en demandant que me fut fournis des masques à gaz d’un modèle Adhoc…ayant reçu trois jours après des cagoules de protection contre la fumée (6), je réalisai qu’en fait, j’étais seul, véritablement seul, et qu’il fallait faire avec….


Travailler avec des Israéliens était une expérience incroyable. Pays de « survivants », il semblait qu’Israël ait eu quelque chose contre « toute règle écrite » qui eut pu à un moment ou à un autre représenter un frein à une quelconque liberté d’action. Il avait fallu que je mette en place des procédures, que j’impose leur utilisation, que je m’assure de l’utilisation de mots de passe pour protéger nos systèmes informatiques. IL avait fallu se montrer « créatif » pour pouvoir optimiser le chargement des vols, tout en respectant les consignes et en faisant les choses « suivant les règles du manuel d’exploitation », ce qui pour moi relevait de l’exploit quotidien. Nous n’étions pas dans les années « 50 », quand l’aviation était encore une aventure, et défendre les intérêts de la compagnie, protéger nos équipements, faire les choses comme elles devaient être faites, étaient mon premier souci, même si je savais apprécier et surtout comprendre le sens de l’urgence qui animait souvent les israéliens, et avait permis de développer une approche bien particulière, dite « Tchik-Tchak » qui pouvait se traduire par : on fait d’abord, on verra après si c’est bien….Cette méthode , très ancienne, avait permis au pays de continuer à avancer, et ce ne serait pas un petit français, expatrié temporaire, qui allait changer cela.

« Ne t’inquiète pas, on a toujours fait comme ça, c’est le résultat qui compte, ne dis rien à personne ». C’est de cette façon que mon adjoint de l’époque m’avait expliqué la portée de cette méthode de travail. J’avais dû l’accepter comme un jugement talmudique, avant de doucement infléchir le cours des choses, sans provocation, mais avec entêtement…

(Un B747 Cargo d'El Al : interdit de vol le samedi...)

A la fin de mes deux années, ayant perfectionné mon hébreu, pris de nombreux cours en histoire de la civilisation juive à la synagogue réformée Beit Daniel de Ramat Aviv (7), non loin de mon appartement de la rue Tagore, il fut temps de faire les valises et rapatrier femme et enfants en Europe. La compagnie avait promu un de mes employés pour prendre ma place. Nos opérations de Roissy Charles-de-Gaulle s’étaient considérablement développées et nous deviendrions bientôt le deuxième plus grand hub en dehors des Etats Unis. Il était temps d’oublier les visites à Jérusalem, les errances sur le plateau du Golan, les voyages à Bethlehem, et de se consacrer au challenge que représenterait la gestion d’un groupe de cadre comme « Senior Manager » au sein du nouveau hub de CDG 2000.


Régulièrement, la division des opérations aériennes envoyait des auditeurs internes dans les différentes escales du système. De Pari à Barcelone, de Memphis à Sydney, les auditeurs analysaient les dossiers de vols, le contenu des documents, effectuaient des vérifications croisées, toujours à la recherche d’indices pouvant indiquer des pratiques douteuses dans un métier ou seul le travail de précision pouvait garantir la sécurité des hommes comme des biens.

(B 727-200 , l'avion du commencement en 1997)

(A310, l'avion des années 2000....)

Les auditeurs étaient incorruptibles. Un diner suspect dans un restaurant offert par le chef d’une escale en cours d’audit ne pouvait avoir aucun effet sur le jugement de ces enquêteurs et quand une équipe aguerrie atterrit en 2002 à Tel-Aviv, les hommes qui la composaient découvrirent rapidement plusieurs signes que la sécurité des opérations réalisée à Ben-Gourion était loin d’être garantie.

Depuis mon départ de l’escale en 1999, suivi par mon retour en France, la vieille approche opérationnelle connue sous le nom de « Tchik-Tchak » avait de nouveau repris le dessus, et, même si les vols partaient de Tel-Aviv « optimisés » au mieux des intérêts commerciaux, cette « optimisation » était complètement déraisonnable, et certainement incompatible avec la manière de faire de la compagnie. La confiance dans la direction locale de l’escale étant maintenant détruite, une solution alternative fu mise en place confiant Tel-Aviv pour de courtes périodes, à du personnel Européen qui passait quelques semaines à gérer les vols en s’assurant que tout était fait « de la bonne façon ». La continuité des opérations devait être maintenue…

Mais l’utilisation de personnel Européen en détachement ne pouvait être qu’une solution vraiment temporaire et en 2004, l’opportunité se présenta de retourner à Tel Aviv et de remettre de l’ordre dans une escale quelque peu à bout de souffle. Avec deux ans d’expérience, une connaissance maintenant approfondie de l’hébreu, j’étais prêt à retourner sur la terre « du Lait et du Miel » pour un « deuxième tour ». L’aéroport de Ben Gourion s’était complètement transformé, les nouveaux bâtiments en place étaient la construction la plus importante en Israël depuis celle du Temple de Salomon au Xème siècle avant Jésus-Christ…Entre 1999 et 2004, un nouvel aéroport était sorti de terre, mon bureau ne serait plus un simple vestiaire pour jeunes hôtesse, mais un véritable espace de travail, au rez-de-chaussée du terminal passagers, à quelques centaines de mètres du parking habituel de notre avion, un airbus A 310 qui faisait toujours le même trajet, reliant l’Allemagne à Israël en passant par la Grèce. L’ancien chef d’escale ayant été forcé à la démission, il fallait se débarrasser des mauvaises habitudes, une tâche difficile nécessitant pour une longue période des semaines de travail dépassant les cinquante heures. En 2005, une équipe d’auditeurs des opération aériennes débarqua à Tel-Aviv pour évaluer notre capacité à garder ouverte cette escale inaugurée huit ans auparavant. Le travail acharné effectué depuis mon arrivée fin 2004 avait payé. L’audit fut réussi dans la catégorie la plus haute : celle des « As ». Il était temps pour moi de reprendre une vie alternant travail et déplacements culturels ou touristiques, promenades renouvelées sur des lieux déjà visités lors de mon séjour précédent, écritures d’articles concernant Israël, dans un magazine en ligne Américain : « Just Above Sunset » (8)

(Artilleurs, 2ème guerre du Liban)


La routine repris ses droits jusqu’à ce que je décide de passer un week-end dans le nord du pays alors que commençait la deuxième guerre du Liban opposant les forces paramilitaires du Hezbollah aux forces armées Israéliennes. Le conflit avait commencé le 12 juillet 2006 et continué jusqu’à ce que prenne place un cessez-le-feu sous l’égide des Nations-Unies le 14 aout 2006. Le 8 septembre de la même année, la guerre était officiellement terminée quand Israël leva le blocus maritime imposé au Liban. Le conflit avait commencé alors que des militants du Hezbollah avaient commencé à tirer des roquettes sur des villages frontaliers Israéliens, et blessé des civils. Il y avait eu une attaque de véhicules militaires Israéliens en patrouille le long de la frontière avec des blessés et des morts. Les deux véhicules attaqués avaient été emportés au Liban, une tentative de sauvetage des militaires fait prisonniers s’était soldée par un échec, une bien triste aventure pour les forces armées d’Israël, habituées plus aux succès militaires qu’aux défaites, si petites soient elles.

Chaque jour, il était important de tenir la compagnie au courant des développements du conflit. Certaines compagnies aériennes avaient temporairement suspendu leurs vols vers Israël, nous avions choisi de continuer mais avions modifier nos opérations. Tel-Aviv n’était plus qu’une simple escale, les repos équipages et le stationnement de l’avion prenant place maintenant à Athènes, une modification de programme qui avait été demandé avec insistance par l’assureur de la compagnie. Les enfants partis en France pour la durée des vacances scolaires, les journées n’étaient plus marquées que par les passages incessants des hélicoptères patrouillant au-dessus du front de mer, et le bruit des chasseurs en provenance de la base aérienne d’Hatzor, en route vers la frontière Israélo-Libanaise près de laquelle le Hezbollah conservait des troupes. Le contraste était incroyable entre la tension qui régnait dans le nord du pays, et la nonchalance des estivants massés sur la plage, à quelques mètres de l’appartement que j’occupais dans le sud de la ville.

(Aprés passage des roquettes du Hezbollah en Juillet 2006 dans un dépôt ferroviaire du côte de Tibériade)


Fin 2006, il était déjà temps de penser de nouveau au futur, à mon futur. Mon job en Israël avait un coût important : il fallait de nouveau penser à me trouver un remplaçant et quand le printemps 2007 fut remplacé par l’été, quand « Chinky Beach » recommença à se couvrir de parasols publicitaires, il fut temps de laisser derrière moi le 57 Hakovshim Street pour démarrer en France la dernière partie de ma carrière.


(1) Les Juifs Ashkenaze sont les juifs originaires d’Europe de l’Est, ( De l’hébreu אשכנזי aškenaz. un personnage de la Bible qui a donné son nom à l’Allemagne en yiddish) par opposition aux juifs Sefarades, originaires d’Afrique du nord ou du Sud de l’Europe. Il existe de nombreuses différences entre les deux communautés : culturelles, alimentaires, historiques et même cultuelles.

(2) un mot inventé de toutes pièce qui pour moi signifie tout ce que peut représenter l’origine ashkenaze et ce qui en découle du point de vue culturel, humoristiques, historique…c’est un très mauvais jeu de mot avec une connotation infâme, mais spécifique également à cette communauté, les séfarades n’ayant pas connu, heureusement, les horreurs de la Shoah.

(3) un homme de bien, de bonne réputation, un homme fiable, respecté dans sa communauté, un « Mensch », quoi … !

(4) Mitzvah (Hébreu: מצווה, ; pluriel, mitzvot) signifie prescription (de צוה, tzavah, "commander"). Il s'agit d'une occurrence particulière au Judaïsme pour désigner soit les prescriptions contenues dans la Torah, dont la tradition rabbinique estime le nombre à 613, soit la Loi juive elle-même.

Ces prescriptions étant essentiellement (mais pas seulement) d'ordre éthique ou moral, le terme mitzvah en est venu à désigner un acte de bonté humaine, comme la tsedaka, la visite aux malades ou l'enterrement d'une personne inconnue. Selon les enseignements du judaïsme, toute loi morale est issue ou dérivée des commandements divins.


(5) Il sagit de Moshe « Mauricie » Ubersfeld et de Feigel « Françoise » Lednitzer.


(6) absolument authentique !


(7) le Rabbin de Beit Daniel était une femme. Il s’agissait d’une synagogue réformée.

(8) Archives disponibles sur Internet . Il suffit d’associer le nom « Ubersfeld » avec les mots « just above sunset »

(*) Une organisation religieuse Juive internationale qui a son siège à New-York mais est présente à travers le monde.

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